Enquêtes au féminin

S1 E2

San Leandro, Californie : une lycéenne, Evelyna LeBlanc, quitte un match de football universitaire et monte dans un bus pour rentrer chez elle. Plus tard dans la soirée, la police découvre son corps sur le terrain d'une école voisine, avec une blessure par balle à la tête. Le chauffeur de bus qui a déposé Evelyna se souvient avoir vu un garçon descendre du bus au même moment et commencer à parler à Evelyna. La police interroge des dizaines d'amis et de camarades de classe d'Evelyna, mais ses efforts ne débouchent sur aucun suspect ni aucune piste. Sa mère, Arlene LeBlanc, travaille sans relâche pour que l'affaire de sa fille reste dans l'actualité et promet chaque jour à sa photo qu'ils vont attraper son meurtrier. Treize ans plus tard, une femme marche dans une rue de Portland, tard dans la nuit, lorsqu'un homme à vélo s'approche d'elle. Après lui avoir parlé quelques instants, l'homme s'éloigne. Il réapparaît soudainement et l'attaque avec un couteau. Lorsqu'un passant intervient, l'agresseur s'enfuit, perdant au passage une de ses chaussures. Lorsque la police scientifique entre l'ADN de la chaussure de l'agresseur dans sa base de données, elle découvre qu'il correspond à l'ADN trouvé sur les lieux du meurtre non résolu de la jeune Evelyna LeBlanc, des années auparavant. Mais l'ADN est inutile sans nom. C'est à la détective Molly Daul d'identifier et de traquer ce vicieux délinquant avant qu'il ne commette un autre crime. La chanceuse victime de la tentative de meurtre raconte à Daul que juste avant de l'attaquer, l'homme lui a dit son nom. Elle se souvient d'une consonance étrangère, comme "Naji" ou "Nani". Molly Daul pense avoir touché le gros lot lorsqu'elle découvre qu'il s'agit du surnom d'un criminel local récemment libéré de prison. Le lendemain, Molly Daul prépare une séance d'identification de photos où figure l'homme dont elle est désormais convaincue qu'il a commis les crimes, mais la victime déclare à l'inspecteur qu'aucune des photos ne représente son agresseur. Daul est déconcertée. L'agresseur semble correspondre parfaitement. Les tests ADN le confirment plus tard : ce n'est pas leur homme. L'inspecteur Daul est de retour à la case départ, sans réelle piste. Le temps presse et elle se concentre sur l'arrestation de ce criminel en série avant qu'il ne frappe à nouveau. C'est alors que Daul surprend une conversation téléphonique et établit une connexion étonnante qui fait éclater l'affaire.

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